100% Gratuit !
Publier une annonceStamskin One : Un nouveau matériau
17/07/2017
Ce nouveau matériau signé Serge Ferrari révolutionne le secteur de la sellerie marine. Surtout, il facilite la vie du sellier lors de la confection, mais aussi celle du plaisancier pour l’entretien.
Elément essentiel du confort à bord, la sellerie n’est pas un équipement si anodin que cela. Certes, une fois assis dessus, on ne la remarque plus. Mais justement… C’est bien à cela que l’on sait si elle est de qualité ou pas. Au-delà du confort, elle est fortement sollicitée, souvent mal hivernée (rappelons qu’il est indispensable de ne pas la laisser à bord si le bateau hiverne à flot ou s’il est mal aéré) et soumise aux agressions les plus diverses pendant la saison de navigation (UV, sel, intempéries, crème solaire, etc.). D’où l’intérêt d’avoir un revêtement qui tient la route. Fort de ce constat, la société française Serge Ferrari, premier tisseur-enducteur d’Europe, a développé le Stamskin One. Ce dernier est un revêtement multicouches doté d’une enduction élastomère, associé à un verni haute performance. Le tout est contenu sur un support en jersey polyester qui permet de conserver la souplesse et le confort.
Un contact extrêmement doux
D’ailleurs, c’est au toucher que l’on s’aperçoit le mieux de cette caractéristique. Le contact de la main avec cette toile en simili-cuir est extrêmement doux, avec un effet « peau de pêche ». Parvenir à ce résultat aura nécessité d’importants investissements, notamment en temps. En effet, les produits qui sortent des chaînes de production sont désormais très « techniques », bien loin des anciens revêtements en Skaï de nos bateaux d’antan. On pourrait faire une analogie avec les résines et le polyester qui servent à concevoir les carènes, des composites eux aussi très gourmands en recherche et développement. Ce Stamskin One cumule les avantages, à commencer par sa grande résistance à l’environnement extérieur : il est bien sûr insensible à l’eau, résistant aux UV et adapté aux conditions extrêmes (-50°C/+150°C). Il offre par ailleurs une excellente résistance à la tension, il est adapté aux usages intensifs et permet une grande facilité de confection. Un détail que les selliers apprécieront lors des opérations de refit. Son enduction élastomère lui assure un entretien des plus simples et une résistance aux huiles, crèmes solaires et détergents jusqu’alors inégalée. Enfin, il est totalement neutre pour la peau, ce qui lui permet d’être également utilisé dans le secteur médical.
En chiffres... Le groupe Serge Ferrari
Depuis 1973, le groupe Serge Ferrari – à l’origine une entreprise familiale – conçoit, fabrique et distribue des matériaux composites souples. S’il dispose de trois sites de production (un en France et deux en Suisse), il est présent à ce jour dans 80 pays, avec quatre filiales (Etats-Unis, Japon, Hong-Kong et Brésil) et totalise un réseau de plus de 100 distributeurs. Fin 2015, Serge Ferrari affichait un chiffre d’affaires de 148,5 millions d’euros, dont plus de 75 % réalisé hors de France. Le groupe s’est lancé dans le nautisme au début des années 2000. Un secteur que Serge Ferrari, passionné de voile, connaît bien, puisque c’est lui qui avait fourni les voiles du baron Bich lors de la Coupe de l’America dans les années 70. Plusieurs chantiers utilisent les produits Ferrari, à l’instar de Fountaine Pajot, Sealine, Azimut ou bien encore Rhéa Marine. Aujourd’hui, la plaisance représente 10 % du chiffre d’affaires. Un volume que le groupe souhaite évidemment développer dans les années à venir.