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Publier une annonceS’unir pour lutter contre la taxe mouillage
03/06/2015
« C’est un jour particulier », a annoncé Yves Lyon-Caen, président de la Fédération des industries nautiques (FIN), à l’occasion d’une conférence de presse qui s’est tenue le 3 juin 2015 à Paris. Les fédérations et associations de la plaisance et du nautisme se sont en effet unies au sein d’une confédération (dont le nom définitif, ainsi que son président restent à définir). Parmi les fondateurs de cette confédération, on peut citer la FIN, mais aussi la Fédération française des ports de plaisance (FFPP), l’Union nationale des associations de navigateurs (UNAN), la Fédération française de voile (FFVoile), la Fédération française motonautique (FFM) et l’Association Française pour la promotion de la plaisance et de toutes les pêches en mer (AF3P). D’autres organismes ont déclaré leur intention de se joindre (ou ont déjà rejoint depuis la confédération) comme le Yacht club de France, l’Association Eric Tabarly, l’Union nationale pour la course au large, l’UCPA, France station nautique, etc.
Quatre axes majeurs
Les objectifs de cette confédération tournent autour de quatre axes : mise en valeur, protection et développement des aires marines protégées ; partage des usages de l’espace littoral, hauturier et des eaux intérieures ; attractivité internationale de nos côtes et politiques régionales en faveur du nautisme ; devenir un acteur majeur entre l’état et le milieu de la plaisance. Au-delà de ces quatre axes de travail, le premier objectif est évidemment le retrait pur et simple de la taxe sur les mouillages. Cette dernière ayant été rejetée par le Sénat, elle passe en deuxième lecture à l’Assemblée Nationale où le texte a été déposé le 2 juin dernier. Difficile de donner un pronostic sur l’issue de cette taxe qui entre dans sa phase ultime…
Une mobilisation qui reste totale
« La mobilisation reste néanmoins totale pour inverser la cours des choses. C’est un combat de principe », a souligné Yves Lyon-Caen. D’ailleurs, le secteur de la plaisance n’a pas attendu ce projet de taxe de mouillage pour s’intéresser à la protection de l’environnement. Elle passe par bien d’autres approches concrètes que les acteurs de la plaisance mettent en place régulièrement : collecte des déchets, respect des zone de non-mouillage, etc. Et puis, les plaisanciers sont des utilisateurs de la mer responsables, c’est d’un bien commun dont il est question ; il est donc logique qu’ils respectent ce qu’ils utilisent. Soulignons enfin que le projet de la taxe n’empêche pas le mouillage à l’ancre dans les zones sensibles et ne propose aucune solution alternative pour préserver l’environnement. Il ne vise qu’à créer des recettes fiscales et aura pour conséquences d’instaurer une discrimination par l’argent. L’objectif n’est donc pas environnemental mais bien budgétaire.