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Publier une annoncePlaisance : l'occasion se maintien, le neuf plonge
06/08/2012
Fait rare, la Fédération des Industries Nautiques (FIN) a communiqué un premier bilan de la situation économique dans le secteur de la plaisance, alors que la saison 2011/2012 n'est pas encore achevée. Un point presse exceptionnel, puisque ce dernier a lieu traditionnellement à la veille des salons d'automne. Que disent les chiffres ? Côté ventes de bateaux neufs, les premières estimations annoncent une baisse de -9,6 %. (Il s'agit effectivement d'estimations, puisque dans la plaisance, la saison débute le 1er septembre pour s'achever le 31 août de l'année suivante). On peut donc espérer de moins mauvais chiffres, juillet et août représentant des mois importants pour les ventes de bateaux.
L'occasion s'en sort mieux
Si l'on détaille ces résultats, on constate que les voiliers et les bateaux à moteur sont en baisse de -12 % chacun. L'occasion s'en sort mieux et reste stable. De 51789 unités vendues en 2010/2011, on passe à 51495 pour l'exercice 2011/2012, soit une baisse de -1 %. Là encore, la saison n'est pas finie, on peut donc tabler sur des résultats positifs. La seconde main parvient donc à tirer son épingle du jeu. Selon Jean-François Fountaine, président de la FIN, « l'occasion reste dynamique car les prix ont retrouvé une valeur raisonnable. » L'activité demeure malgré tout assez faible, tous segments confondus : construction, équipements et moteurs ou services. La météo défavorable du début de saison n'a rien arrangé. On note même un recul dans l'entretien des bateaux, secteur traditionnellement épargné.
La France face au reste du monde
Au-delà des statistiques hexagonales, la FIN a comparé l'état de la plaisance en France face aux autres pays du monde. Premier constat : le choc de 2008 a été plutôt bien surmonté en Europe, là où les Etats-Unis se sont effondrés. Au creux de la vague, la baisse était de -70 % outre Atlantique. Depuis, la crise s'est déplacée en Europe où le recul atteint -25 à -30 %. En France, bien sûr, mais on pense aussi à Italie, frappée de plein fouet. La taxe qui touche désormais tous les bateaux italiens (et ceux qui viennent mouiller dans les eaux du pays) y est pour beaucoup, selon la FIN. « Un exemple à ne pas suivre, martèle Jean-François Fountaine. La plaisance n'est pas une pratique de riche. »
Un effort d'adaptation
Deuxième constat : les chantiers doivent désormais s'adapter à ces nouveaux cycles, notamment lorsqu'ils sont au plus bas. « Nous vivons une nouvelle époque, explique-t-il, où rien n'est acquis. » Cela passe par plus de flexibilité de la part des chantiers s'ils veulent rester compétitifs. Terminée, l'époque où les nouveautés présentées lors des salons d'automne suffisaient à faire vendre pour le reste de la saison à venir. Il faut enfin rester vigilant, notamment face à ces nouveaux pays émergents qui s'intéressent de plus en plus à ces métiers de niche. La plaisance en est une. Des touches d'espoir demeurent. L'activité redémarre aux Etats-Unis. D'autres marchés évoluent favorablement, à l'image de l'Amérique du Sud, de l'Asie du Sud-Est ou de l'Asie Pacifique. Espérons que l'Europe et la France sauront prendre le train en marche...
L'occasion s'en sort mieux
Si l'on détaille ces résultats, on constate que les voiliers et les bateaux à moteur sont en baisse de -12 % chacun. L'occasion s'en sort mieux et reste stable. De 51789 unités vendues en 2010/2011, on passe à 51495 pour l'exercice 2011/2012, soit une baisse de -1 %. Là encore, la saison n'est pas finie, on peut donc tabler sur des résultats positifs. La seconde main parvient donc à tirer son épingle du jeu. Selon Jean-François Fountaine, président de la FIN, « l'occasion reste dynamique car les prix ont retrouvé une valeur raisonnable. » L'activité demeure malgré tout assez faible, tous segments confondus : construction, équipements et moteurs ou services. La météo défavorable du début de saison n'a rien arrangé. On note même un recul dans l'entretien des bateaux, secteur traditionnellement épargné.
La France face au reste du monde
Au-delà des statistiques hexagonales, la FIN a comparé l'état de la plaisance en France face aux autres pays du monde. Premier constat : le choc de 2008 a été plutôt bien surmonté en Europe, là où les Etats-Unis se sont effondrés. Au creux de la vague, la baisse était de -70 % outre Atlantique. Depuis, la crise s'est déplacée en Europe où le recul atteint -25 à -30 %. En France, bien sûr, mais on pense aussi à Italie, frappée de plein fouet. La taxe qui touche désormais tous les bateaux italiens (et ceux qui viennent mouiller dans les eaux du pays) y est pour beaucoup, selon la FIN. « Un exemple à ne pas suivre, martèle Jean-François Fountaine. La plaisance n'est pas une pratique de riche. »
Un effort d'adaptation
Deuxième constat : les chantiers doivent désormais s'adapter à ces nouveaux cycles, notamment lorsqu'ils sont au plus bas. « Nous vivons une nouvelle époque, explique-t-il, où rien n'est acquis. » Cela passe par plus de flexibilité de la part des chantiers s'ils veulent rester compétitifs. Terminée, l'époque où les nouveautés présentées lors des salons d'automne suffisaient à faire vendre pour le reste de la saison à venir. Il faut enfin rester vigilant, notamment face à ces nouveaux pays émergents qui s'intéressent de plus en plus à ces métiers de niche. La plaisance en est une. Des touches d'espoir demeurent. L'activité redémarre aux Etats-Unis. D'autres marchés évoluent favorablement, à l'image de l'Amérique du Sud, de l'Asie du Sud-Est ou de l'Asie Pacifique. Espérons que l'Europe et la France sauront prendre le train en marche...