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Publier une annonceMarché de la plaisance : l’heure du bilan pour 2017
06/09/2017
Comme tous les ans à la même époque, à la veille des salons d’automne, la Fédération des Industries Nautiques (FIN) dévoilait la tendance du marché pour le millésime précédent. En effet, dans la plaisance, l’année débute au 1er septembre pour s’achever le 31 août de l’année suivante. « Cette année donne beaucoup de satisfactions », précisait d’emblée Yves Lyon-Caen, président de la FIN, à l’occasion de la conférence de presse qui s’est tenue le mardi 5 septembre 2017. Plusieurs bonnes nouvelles ont été effectivement annoncées, à commencer par la bonne performance des chiffres des ventes des bateaux neufs, voile et moteur confondus. En nombre d’unité, la croissance des bateaux à moteur est de 13 % et celle des voiliers de 12 %. « Ces derniers sont portés par la bonne dynamique des multicoques », ajoute Yves Lyon-Caen. En matière d’unités à moteur, le petit bateau polyvalent a plus que jamais le vent en poupe.
L'occasion stable
Du côté de l’occasion, le marché se stabilise. « Cette stagnation est logique et doit être mise en rapport avec la hausse du neuf, explique Yves Lyon-Caen. Nous sommes à la fin d’un cycle, celui des voiliers qui ont rejoint le marché du neuf dans les années 2000. » Cette baisse du volume des bateaux d’occasion annoncerait-elle une éventuelle remontée des prix redoutée par certains ? L’avenir nous le dira, même si les experts maritimes de L’Argus du Bateau n’y croient pas. Enfin, plus globalement, la croissance tant espérée sur les marchés européens et nord-américains se confirme. « Elle est même en hausse significative aux Etats-Unis. La croissance est de l’ordre de 5 %, toujours en nombre d’unités », précise le président de la FIN. En Europe, cette tendance est générale, quel que soit le pays. Preuve que la menace que représentait le Brexit n’a pas eu d’impact sur notre secteur. Elle est à mettre en corrélation avec la croissance économique générale qui évolue d’une manière positive. Il n’y a guère qu’en Asie où la tendance demeure médiocre. Et pour 2018 ? « L’année qui s’annonce devrait permettre de poursuivre sur cette voie », conclue Yves Lyon-Caen sur une note positive.