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Publier une annonceFuturs plaisanciers : une étude pour mieux les connaître
07/03/2015
L’initiative de cette étude vient de la Fondation d’entreprise Bénéteau, associée à la Fédération des Industries Nautiques… Il s’agit tout simplement de connaître les attentes des futurs plaisanciers, ceux âgés de moins de 45 ans. En effet, ce sont eux qui, demain, navigueront et s’équiperont également. D’où l’objectif de centrer l’étude (conduite durant l’été 2014 sur tout le littoral français) auprès de personnes (1 500 au total, pour 1 178 retenues) sensibles à l’univers du nautisme mais non vers les propriétaires de bateaux. L’idée est de mieux connaître cette population et d’identifier leurs attentes. Il en ressort plusieurs éléments intéressants. Le premier d’entre eux est que, lorsque les interviewés se projettent dans 10 ans, ils s’imaginent majoritairement plaisanciers (84 % répondent « oui », seuls 16 % ne s’imaginent pas sur l’eau, sans d’ailleurs pouvoir justifier cette réponse). Quant au temps qu’ils espèrent pouvoir consacrer à cette activité, ils sont 52 % à escompter des pratiques intensives, contre 48 % plus ponctuelles.
Naviguer à bord son propre bateau
Les futurs plaisanciers envisagent également naviguer à bord de leur propre bateau (62 %), sur un bateau acheté en copropriété (12 %) ou sur un bateau en location (37 %) ; à noter que plusieurs réponses étaient possibles. Autre information importante : les futurs acquéreurs sont à 72 % prêts à s’équiper via le marché de l’occasion. Un élément dont les chantiers doivent tenir compte, car lorsque l’on demande ce qui pourrait réfréner la pratique de la plaisance, les sondés sont 70 % à répondre : « le prix ». Enfin, du côté des attentes, ce sont les ports qui posent visiblement le plus problème. 48 % des sondés estiment que les inscriptions sur les listes d’attente, le système d’attribution des places de port ou des aménagements mal adaptés sont des freins majeurs à la plaisance. Même s’il ne s’agit que d’une étude, toujours sujet à interprétation, il faudra quand même en tirer des enseignements. Et puis, elle a le mérite de se projeter vers l’avenir, ce qui n’est pas si mal pour un secteur qui a parfois tendance à agir que d’une saison à l’autre…