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Publier une annonceBio-Océan : les avantages du carénage à flot
10/03/2014
Bio Océan ? Le nom n'est pas inconnu des plaisanciers qui naviguent le long des côtes du département de la Manche. En effet, c'est à Granville que la première machine de cette société spécialisée dans le carénage à flot a vu le jour, en 2005. Mais le système, qui utilisait des buses haute-pression sous l'eau pour nettoyer la coque, était coûteux à l'achat pour les collectivités locales ou les ports privés et surtout compliqué à mettre en œuvre et à utiliser. Depuis, un nouveau concept a été développé, utilisant une machine issue des pays scandinaves, qui a été modifiée par l'équipe de Bio Océan pour répondre aux besoins hexagonaux. Cette dernière fonctionne dans le port de Cherbourg depuis le printemps dernier et rencontre déjà un beau succès. Il faut dire que les atouts du carénage à flot sont nombreux.
Se passer d'antifouling
On évite en effet l'application d'un antifouling en début de saison et son décapage avant l'hivernage ou au moment de la remise à l'eau suivante. Ceux qui ont déjà fait cette opération eux-même confirmeront que cela n'a rien de très agréable. Et ceux qui préfèrent déléguer à un chantier savent le coût que cela représente. Sans oublier les gruttages que cela impose, y compris lors des sorties d'eau fréquentes au cours de la saison, lorsque l'on souhaite passer la carène au nettoyeur haute-pression. Le système Bio Océan fonctionne sur un mode d'utilisation régulier. En clair, pour que cela soit efficace, il faut que le plaisancier carène régulièrement sa coque, à la manière d'un automobiliste qui se rend dans une station de lavage pour briquer sa carrosserie. Des abonnements sont évidemment proposés, pour éviter d'avoir à payer à chaque fois.
Combien ça coûte ?
A titre d'exemple, pour un bateau de 6 mètres environ, un contrat annuel de six lavages (plus un offert) coûtera 198 euros, et 297 euros pour neuf lavages (plus deux offerts). Des chiffres qui sont à mettre en comparaison avec l'achat d'un antifouling, son application, son nettoyage au cours de la saison et son décapage à la fin de l'année... On le voit, de ce côté-là, le décapage à flot l'emporte. Sans compter que d'un point de vue écologique, on se passe de matrices pas toujours très « vertes ». Sans antifouling, on diminue la traînée et donc sa consommation. Le système Bio Océan installé à Cherbourg convient à toutes les carènes de bateaux à moteur, quelque soit la longueur. « En fait, la longueur n'est pas un problème, confie Jean-Philippe Tible, directeur de Bio Océan. C'est plus la largeur qui empêchera certaines unités d'être traitées, à l'image des catas ou des trimarans. »
Aux particuliers comme aux professionnels
La limite annoncée est de 3 mètres maxi à la flottaison. Les seuls bateaux à ne pouvoir passer par les rouleaux sont les biquilles qui, de part leurs appendices, sont trop larges pour le système. Cette machine est destinée à la fois aux particuliers comme aux professionnels. Certains chantiers ont déjà un contrat avec Bio Océan et pourront, à terme, procéder eux-même au lavage des unités qu'ils entretiennent au sein de leur parc. Les particuliers quant à eux n'ont rien à faire : un opérateur présent sur le site est en charge de manipuler les commandes de la machine et également le calage du bateau. Concrètement, la machine est amarrée à un ponton du port. Elle se compose d'une console de commande et de brosses montées sur hydraulique dont les poils mesurent environ 35 centimètres de long.
Une machine qui se commercialise
Une grille de récupération est installée dans la partie immergée et évitera de laisser s'échapper des déchets au fond du port. L'opération de nettoyage prend 10 minutes à peine, calage du bateau compris. Certaines parties délicates à atteindre par les rouleaux peuvent être traités à la brosse, manuellement, par l'opérateur. Nous avons procédé à un test avec un timonier que nous avons monté dans les sangles pour constater un degré important de salissures. Ce même bateau, après passage par les brosses de la machine Bio Océan, est ressorti propre. La similitude avec une machine destinée aux automobiles est assez flagrante, y compris jusque dans le déploiement des rouleaux à la fois horizontaux et verticaux. A terme, la société Bio Océan souhaite équiper de nombreux ports français, avec des franchises, des groupements de concessionnaires ou en direct. Une machine se commercialise à partir de 90 000 euros.
Contact :
www.bio-ocean.fr
Jean-Philippe Tible : 06 64 48 77 09
Informations et réservations (Cherbourg) : Michel Leteurtois (Tél. : 06 76 62 25 12).
Se passer d'antifouling
On évite en effet l'application d'un antifouling en début de saison et son décapage avant l'hivernage ou au moment de la remise à l'eau suivante. Ceux qui ont déjà fait cette opération eux-même confirmeront que cela n'a rien de très agréable. Et ceux qui préfèrent déléguer à un chantier savent le coût que cela représente. Sans oublier les gruttages que cela impose, y compris lors des sorties d'eau fréquentes au cours de la saison, lorsque l'on souhaite passer la carène au nettoyeur haute-pression. Le système Bio Océan fonctionne sur un mode d'utilisation régulier. En clair, pour que cela soit efficace, il faut que le plaisancier carène régulièrement sa coque, à la manière d'un automobiliste qui se rend dans une station de lavage pour briquer sa carrosserie. Des abonnements sont évidemment proposés, pour éviter d'avoir à payer à chaque fois.
Combien ça coûte ?
A titre d'exemple, pour un bateau de 6 mètres environ, un contrat annuel de six lavages (plus un offert) coûtera 198 euros, et 297 euros pour neuf lavages (plus deux offerts). Des chiffres qui sont à mettre en comparaison avec l'achat d'un antifouling, son application, son nettoyage au cours de la saison et son décapage à la fin de l'année... On le voit, de ce côté-là, le décapage à flot l'emporte. Sans compter que d'un point de vue écologique, on se passe de matrices pas toujours très « vertes ». Sans antifouling, on diminue la traînée et donc sa consommation. Le système Bio Océan installé à Cherbourg convient à toutes les carènes de bateaux à moteur, quelque soit la longueur. « En fait, la longueur n'est pas un problème, confie Jean-Philippe Tible, directeur de Bio Océan. C'est plus la largeur qui empêchera certaines unités d'être traitées, à l'image des catas ou des trimarans. »
Aux particuliers comme aux professionnels
La limite annoncée est de 3 mètres maxi à la flottaison. Les seuls bateaux à ne pouvoir passer par les rouleaux sont les biquilles qui, de part leurs appendices, sont trop larges pour le système. Cette machine est destinée à la fois aux particuliers comme aux professionnels. Certains chantiers ont déjà un contrat avec Bio Océan et pourront, à terme, procéder eux-même au lavage des unités qu'ils entretiennent au sein de leur parc. Les particuliers quant à eux n'ont rien à faire : un opérateur présent sur le site est en charge de manipuler les commandes de la machine et également le calage du bateau. Concrètement, la machine est amarrée à un ponton du port. Elle se compose d'une console de commande et de brosses montées sur hydraulique dont les poils mesurent environ 35 centimètres de long.
Une machine qui se commercialise
Une grille de récupération est installée dans la partie immergée et évitera de laisser s'échapper des déchets au fond du port. L'opération de nettoyage prend 10 minutes à peine, calage du bateau compris. Certaines parties délicates à atteindre par les rouleaux peuvent être traités à la brosse, manuellement, par l'opérateur. Nous avons procédé à un test avec un timonier que nous avons monté dans les sangles pour constater un degré important de salissures. Ce même bateau, après passage par les brosses de la machine Bio Océan, est ressorti propre. La similitude avec une machine destinée aux automobiles est assez flagrante, y compris jusque dans le déploiement des rouleaux à la fois horizontaux et verticaux. A terme, la société Bio Océan souhaite équiper de nombreux ports français, avec des franchises, des groupements de concessionnaires ou en direct. Une machine se commercialise à partir de 90 000 euros.
Contact :
www.bio-ocean.fr
Jean-Philippe Tible : 06 64 48 77 09
Informations et réservations (Cherbourg) : Michel Leteurtois (Tél. : 06 76 62 25 12).