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Publier une annonceAérogommage : le décapage facile
12/11/2017
Proposé par les Portes de l’Atlantique, ce système de décapage est très sélectif, mais permet surtout de gagner du temps par rapport à des techniques traditionnelles (chimiques ou à la main). Nous avons suivi le déroulé d’une opération sur les œuvres vives d’une Antarès 10.20 de la fin des années 80.
Ceux qui ont eu l’occasion de décaper eux-mêmes et manuellement les œuvres vives de leur bateau savent de quoi il en retourne… Et surtout quelle somme de travail (pas forcément très agréable) cela représente. Partant de ce constat, l’équipe des Portes de l’Atlantique a décidé de proposer cette nouvelle offre. Le principe de l’aérogommage est simple mais ne doit pas être confondu avec le sablage. En effet, le granulé utilisé ici est de l’almadine, une pierre semi-précieuse de couleur ocre. Et contrairement au sable, elle est beaucoup plus fine et ne se transforme pas en pâte dès qu’il y a un peu de pluie ou d’humidité. De plus, un sablage sur la coque aura tendance à générer des irrégularités sur les œuvres vives, là où l’aérogommage est plus fin. « Longtemps nous avons cherché une alternative au sablage que nous avons sous-traité pendant de longues années, précise Nicolas Mazan, des Portes de l’Atlantique. La mise en œuvre était fastidieuse et retirait souvent trop de matière. L’aérogommage s’est vite imposé. De plus, cette technique est moins traumatisante pour le gel-coat puisque nous travaillons entre 3 et 6 bars, là où le sablage tourne aux alentours des 12 bars. »
Une distance minimum
La distance minimum à respecter entre la buse et la surface est d’environ 50 centimètres. Le procédé est capable de décaper tout type d’antifouling et s’avère compatible sur tous les matériaux : polyester, acier et métaux (hélices, arbres d’hélice, etc.), bois, époxy… Il conviendra évidemment de boucher tous les orifices de type passe-coques par exemple et de laisser sécher 24 heures la coque avant le traitement, car il est impératif de travailler sur support sec. De même, on peut bâcher une partie du bateau pour éviter que les poussières d’almandine ne viennent se déposer sur le pont. « La technique de l’aérogommage convient parfaitement à l’activité d’un port à sec, poursuit Nicolas Mazan. C’est typiquement le genre de service que l’on propose après la saison, ce qui permet de travailler sur le bateau ensuite pendant l’automne ou l’hiver, avant la remise à l’eau au printemps suivant. » Côté coût, il faut compter 46 € du mètre carré (hors manutention et stockage). A titre d’exemple, le traitement de la Bénéteau Antarès 10.20 aura nécessité environ 4 heures de travail (hors préparation ni nettoyage du site). Le bateau – une deuxième main – possédait une quinzaine de couches d’antifouling…
Les Portes de l'Atlantique : il reste des places !
Ouvert en mai 2013, ce port à sec idéalement placé (à Frossay) propose encore de places disponibles à terre. Les Portes de l’Atlantique peuvent accueillir tout type de bateau : voiliers, bateaux à moteur, semi-rigides, etc. D’ailleurs, sur le terre-plein (31 000 m2), des unités de plaisance côtoient également des bateaux de servitudes, des pêcheurs… Un ponton d’accueil de 60 mètres de long est accessible en permanence, même par marée basse. Si ce port est ouvert à l’année, il l’est également 7j/7, 24h/24, du 1er avril au 30 septembre. L’équipe (composée de 7 personnes réparties entre le service commercial et technique) a assuré l’an passé plus de 400 manutentions. Les Portes de l’Atlantique sont également agents Fountaine Pajot, Edgwater, Rhéa et Zodiac. Sans oublier une offre importante de bateaux d’occasion auquel s’ajoutent des services, du conseils, de l’entretien, etc.
Tél. : 02 40 27 10 10 - www.placedeport.fr