A l'essai : Valiant 500 Classic

Dans la gamme Classic, c’est le petit 500 qui ouvre le bal, et de belle manière grâce à un tarif sous les 18 000 € avec moteur. Bien qu’il soit proposé d’office avec 50 ou 60 chevaux, ce pneu fait déjà bonne figure avec un trois cylindres 40 EFI. Pour preuve, nous avons dépassé les 24 nœuds en étant deux à bord. Certes, au plan des accélérations, il reste plutôt tranquille avec un peu plus de 10 secondes pour accrocher les 20 nœuds, départ arrêté.

Un bain de soleil de 2 mètres

Malgré son petit gabarit, le 500 s’offre un bain de soleil de 2 mètres à l’avant grâce à une extension reliant le siège de console et le matelas avant. Une échancrure dans ce dernier permet d’accéder à la baille à mouillage (indépendante) sans marcher sur la sellerie. Le coffre principal se trouve sous le solarium avant, et il peut contenir sans problème l’armement de sécurité. La console décalée sur tribord libère un large passavant de 0,43 mètre. Toujours dans un souci de circulation facilitée, le dossier de la banquette arrière se rabat pour passer du cockpit à la plage arrière et inversement. Dans le cadre d’une utilisation du bateau en annexe, trois anneaux de levage sont présents dans le cockpit : deux à l’arrière, un à l’avant. La console impressionne par ses options : GPS-lecteur de carte, stéréo, VHF... quel luxe sur un 5 mètres ! Malgré une position de conduite trop basse, on prend plaisir à piloter ce petit kart des mers joueur, très manœuvrant et bien équilibré. Le gros défaut de ce pneu est le cockpit, qui n’est pas autovideur à l’arrêt, ce qui peut paraître étonnant pour un semi-rigide du XXIe siècle !

Impressionnante, la console en mode « toutes options » avec le GPS-lecteur de carte, la VHF fixe et la stéréo signée Fusion ; qui dit mieux, sur un 5 mètres ? 

En l’absence de plage arrière, l’accès au bain est un peu délicat. 

L’extension de bain de soleil permet de relier le matelas avant et le siège frontal de console. La baille à mouillage profite d’un accès indépendant.