100% Gratuit !
Publier une annonceA l'essai : Rhéa Trawler 36 (Spécial Chantier Français)
14/07/2015
Essai bateau: RHEA
Préserver l’identité Rhéa sur un bateau de voyage de 11 mètres, c’est chose faite avec ce Trawler 36, dernier-né d’une gamme qui compte désormais quatre modèles et s’étend jusqu’à 57 pieds (17,40 m). Le design et les structures de cette unité fabriquée en Turquie ont été confiés au duo Mortain & Mavrikios, tandis que la carène est signée Yann Chabaud. S’il figure coiffé d’un fly-bridge au catalogue Rhéa, ce Trawler 36 est également proposé en version « sedan », avec un simple toit de timonerie et, donc, un tirant d’air réduit. « Cela nous permet de ré- pondre à la demande d’une clientèle souhaitant naviguer sur les canaux », confie Bertrand Danglade, fondateur-PDG du chantier français. Le tirant d’eau inférieur à un mètre est un autre avantage pour ce type de croisière en eaux intérieures.
Jusqu’à 6 passagers en croisière
La silhouette de ce Rhéa est une fois de plus une réussite esthétique, avec cette ligne classique, caractérisée ici par une étrave pincée et une large poupe, quasi verticales. Pensé pour les voyages au long cours, avec un équipage de quatre à six passagers, ce modèle présente un haut niveau de confort. Deux chaleureuses cabines prennent place en contrebas de la timonerie : celle de maître se situe dans la pointe et accueille un grand lit central (1,95 x 1,60 m) ; celle des invités occupe le flanc tribord et reçoit deux couchettes superposées. Un spacieux cabinet de toilette fait face sur le bord opposé. Celui-ci n’est accessible que depuis le couloir, cependant, et certains propriétaires pourront reprocher l’absence de liaison directe avec la cabine principale.
Le choix d’une menuiserie en chêne clair, associé à de larges baies vitrées et à un grand toit ouvrant (en option), confère à la timonerie une belle luminosité. S’y succèdent une cuisine bien équipée (four, réfrigérateur de 130 l, 3 feux, rangements, etc.), un confortable carré et un canapé clic-clac qui, une fois déployé, offre un couchage double supplémentaire. Sur l’avant, deux banquettes biplaces jouxtent les portes latérales qui donnent sur les coursives. Quatre personnes peuvent ainsi s’asseoir à l’abri, dans le sens de la navigation. Le poste de pilotage est situé sur bâbord. Il intègre une grande barre à roue et son large tableau de bord peut aisément supporter un écran multifonction de 12 pouces. Le cockpit fait figure de pièce maîtresse. Il se distingue par une vaste surface qu’il est possible d’aménager à la carte, avec des coussins ou des transats, par exemple. Cette « plage privée » s’ouvre sur la mer en basculant le tableau arrière qui fait alors office de plateforme de bain, à une cinquantaine de centimètres au-dessus de l’eau. Côté timonerie, la baie vitrée coulisse et le battant de tribord se relève pour configurer la cuisine en bar. Cerise sur le gâteau, deux panneaux placés à l’entrée des coursives se rabattent pour protéger du vent cet espace de convivialité.
À l’autre extrémité de l’unité, le rouf peut recevoir un bain de soleil optionnel pour compléter la petite banquette qui trône à la pointe. Mention spéciale, enfin, pour les « entrailles » de ce trawler qui présentent trois soutes aux volumes impressionnants. La première, au niveau du cockpit, peut engloutir le matériel de sécurité et d’entretien, ainsi qu’une douzaine de pare-battage. La deuxième, sous la cuisine, fera office de buanderie ou pourra être aménagée en cabine de marin, au choix. La troisième soute n’est autre que la salle des moteurs. Elle accueillait sur le modèle de notre essai deux in-bord diesel Volvo D4 de 225 chevaux, montés en ligne d’arbre.
Une autonomie digne d’un trawler
Ainsi configuré, ce Rhéa affiche la sobriété nécessaire pour honorer le cahier des charges d’un trawler digne de ce nom : la consommation cumulée de gasoil n’excède pas 9 litres par heure au train de sénateur de 8 nœuds. En s’appuyant sur deux réservoirs de carburant de 500 litres chacun, l’autonomie approche alors 900 milles. La consommation grimpe en flèche en croisière rapide, entre 17 et 20 nœuds (la vitesse maximale), et l’autonomie chute sous les 300 milles. Le profil singulier de la carène montre une étrave très fine et dissimule deux profonds tunnels de chaque côté de la quille pour loger les lignes d’arbres... et surtout les deux hélices de 26 pouces. Cette propulsion « grand format » pourra s’avérer utile dans le cas de motorisations hybride ou 100 % électrique auxquelles Rhéa s’intéresse de près et qui seront vraisemblablement proposées sur ce modèle. Le Trawler 36 révèle un comportement très agréable et démontre de belles qualités marines.
Son étrave en lame de couteau fend parfaitement les vagues, les embruns sont défléchis efficacement, et le roulis symptomatique de ce type d’unité est ici maîtrisé.
Prestations et prix haut de gamme
En sollicitant les manettes de gaz, le bateau vire relativement court, avec une légère contre-gîte. Les manœuvres de quai s’effectuent sereinement, grâce aux doubles commandes. Ces dernières peuvent être associées à des propulseurs d’étrave et de poupe en option, pour plus d’assurance. On aurait apprécié, néanmoins, de visualiser l’alignement des safrans sur un indicateur de position de barre. Au registre des bémols, toujours, la réactivité du modèle de notre essai était pénalisée par une trop grande démultiplication de la direction (un simple réglage corrigera ce désagrément), et le trawler peut avoir tendance à engager de manière significative par mer arrière – d’où la nécessité d’avoir une direction réactive. Côté finances, le prix de ce Trawler 36 débute à 307 616 € avec 2 blocs Volvo D4-225 (324 916 € en version fly-bridge). Ce tarif déjà placé haut de gamme peut être davantage grevé en investissant dans certaines options utiles – mais onéreuses – pour un programme de navigation hauturier, comme un générateur et une instrumentation électronique sophistiquée. Une nouvelle fois, le charme agit au regard de la séduisante silhouette de ce Rhéa de voyage qui n’a pas usurpé sa dénomination de trawler. La possibilité de convertir le cockpit en « bar de plage » et le niveau de confort des aménagements, en général, sont d’autres atouts incitant à larguer les amarres pour quelques jours.
Les boiseries claires de cet intérieur chaleureux peuvent être remplacées par un mobilier laqué, sans supplément.
Le poste de pilotage est dominé par un grand toit ouvrant. Il se pare d’une confortable banquette et d’une élégante barre à roue.
Une porte de coupé facilite l’embarquement par le cockpit. Ici, la table amovible est celle du carré.
Les annonces liées à cet article
-
-
Catégorie :
Bateaux à moteur
-
Constructeur :
RHEA
-
Modèle :
RHEA 730 FISHING IB
- Année : 2015
- Localisation : Saint-Gilles-Croix-de-Vie Vendée, France
- Vendeur : Particulier
45 000 € TTC
-
Catégorie :
-
-
Catégorie :
Bateaux à moteur
-
Constructeur :
RHEA
-
Modèle :
RHEA 23 OPEN
- Année : 2012
- Localisation : Saint-Raphaël Var, France
- Vendeur : Professionnel
39 900 € TTC
-
Catégorie :
-
-
Catégorie :
Bateaux à moteur
-
Constructeur :
RHEA
-
Modèle :
RHEA 35 OPEN
- Année : 2010
- Localisation : Saint-Raphaël Var, France
- Vendeur : Professionnel
129 000 € TTC
-
Catégorie :
-
-
Catégorie :
Bateaux à moteur
-
Constructeur :
RHEA
-
Modèle :
RHEA 730 FISHING IB
- Année : 2011
- Localisation : Pornic Loire Atlantique, France
- Vendeur : Professionnel
49 000 € TTC
-
Catégorie :
-
-
Catégorie :
Bateaux à moteur
-
Constructeur :
RHEA
-
Modèle :
RHEA 750 OPEN
- Année : 2011
- Localisation : Saint-Raphaël Var, France
- Vendeur : Professionnel
69 000 € TTC
-
Catégorie :