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Publier une annonceA l'essai : Parker 800 Weekend
24/07/2016
Essai bateau: PARKER 800 WE
Parker 800 Weekend - Un vent de modernisme
Avec ses lignes résolument modernes, ce Parker 880 Weekend se place comme un pêche-croisière doté de belles finitions. Il peut recevoir deux motorisations, in-bord ou hors-bord.
Pour le chantier polonais Parker, l’appellation Weekend s’adresse aux unités dotées d’un beau niveau de confort, comme le 660 Weekend qui côtoie les 660 Multi et 660 Pilothouse, ces deux modèles étant davantage tournés vers la pratique pure de la pêche. Mêlant habilement pêche et croisière, ce Parker 800 Weekend a su combiner les deux programmes de navigation en optant pour l’habitabilité d’une vedette et la simplicité d’un timonier. Il se mesure donc à un marché très concurrentiel où les chantiers français possèdent une solide expérience. Il parvient à s’en démarquer grâce à une ligne qui sort des standards, avec une timonerie qui revient largement sur l’arrière. Elle empiète effectivement sur le cockpit, mais le chantier a choisi de gagner de l’espace dans le carré intérieur. Ce dernier se compose d’un coin cuisine à tribord, avec évier, réchaud et réfrigérateur de série. En face se trouvent deux banquettes face à face et une table montée sur vérin au milieu ; l’ensemble se transforme en couchage double.
Un habitacle très clair
Le dossier de la banquette copilote peut se dresser dans le sens de la marche ou opposé à celle-ci. Le poste de pilotage est situé dans le prolongement de la cuisine. La partie avant est en contrebas, et son accès se fait par une petite descente. La cabine est isolée du reste du bateau par une porte, tout comme le cabinet de toilette à tribord. La hauteur sous barrots dans la cabine est de 1,95 mètre à l’entrée. La luminosité dans le carré est très bonne, grâce au pare-brise réalisé d’une seule traite, et aux deux vitres latérales qui occupent la quasi-totalité de la longueur de la timonerie. À l’extérieur, le cockpit peut recevoir des bancs latéraux qui se replient contre l’intérieur des francs-bords. Un poste de pilotage extérieur (optionnel) est installé contre le montant tribord de la timonerie. Il s’avère idéal pour les actions de pêche et les manœuvres de port. Il n’en va pas de même en navigation, car la visibilité vers l’avant est moyenne. Côté motorisation, le futur propriétaire aura le choix entre un hors-bord, un Verado de 250 chevaux maximal, ou un in-bord, un Cummins QSD 2.8 de 220 chevaux.
La partie centrale du dossier de la banquette de cockpit se rabat pour remonter le moteur. Le second poste de pilotage est optionnel.
La disposition de la timonerie est assez classique avec un carré sur bâbord et un bloc-cuisine placé derrière le siège pilote.