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Publier une annonceA l'essai : Pacific Craft 650 Sun Cruiser
19/07/2015
Essai bateau: PACIFIC CRAFT 650 SUN CRUISER
Et de trois ! La gamme des Sun Cruiser s’étoffe d’un nouveau modèle présenté au précédent Salon nautique de Paris. Ce 650 reprend les codes esthétiques de ses aînés (les Sun Cruiser 815 et 730), en particulier une ligne sage, pour ne pas dire sobre. Le plan de pont est quasiment identique, avec un grand bain de soleil à l’avant qui surplombe une petite cabine. La baille à mouillage côtoie un davier basculant, et un guindeau optionnel pourra être ajouté à ces deux éléments de mouillage, avec une installation facilitée par le précâblage réalisé au moment de la construction.
La console, massive et au pare-brise anguleux, est décalée à tribord, laissant à bâbord l’espace nécessaire pour les marches du passavant. La direction hydraulique est de série et les commandes des gaz tombent naturellement sous la main.
Des sièges à la place du leaning-post
Quant à l’instrumentation, elle est lisible, et la place laissée libre pour intégrer un éventuel traceur est suffisante. Plus à l’arrière, dans le cockpit, la différence notable se situe au niveau des sièges baquets, d’un bon niveau de finition, mais qui ont remplacé le leaning-post équipant de série les 815 et 730.
Ce dernier reste cependant disponible en option, et le choix de ce type d’assise pour le pilote nous semble être une meilleure solution, ne serait-ce que pour gagner de la place dans le cockpit – surtout sur un plus petit modèle où les centimètres sont précieux –, ou parce que ceux installés sur les deux grands Sun Cruiser étaient pratiques, confortables et plutôt compacts... L’arrière adopte des aménagements traditionnels, avec une banquette triplace qui court le long du tableau arrière. Sous l’assise se niche la soute avec batteries et filtres à carburant. Le bimini optionnel et son armature en inox s’intègrent derrière le dossier, d’où la présence d’une petite rainure pour les loger. Les francs-bords sont hauts sans gêner l’embarquement, et il existe un accès pour faciliter la montée par l’arrière bâbord ou par les côtés, au niveau des marches des passavants. La cabine comprend un petit meuble de rangement à bâbord et un espace pour les WC (chimiques ou marins selon le choix de l’option). La banquette en U est évidemment convertible en couchage de plus de 4 m2, et on peut noter la présence de rangements sous les assises. Un capot de pont permet d’offrir un peu de lumière dans cet espace déjà clair grâce aux placages de bois. Au niveau des équipements, deux versions cohabitent : l’une standard, l’autre appelée Sunset et qui intègre le guindeau et la douchette de pont.
La couleur de coque en option
La couleur de coque fait également partie des options ; les plaisanciers sensibles à l’esthétique n’hésiteront pas à la choisir, car en raison des hauts francs-bords le blanc est très (trop ?) présent. Côté moteur, ce Pacific Craft peut recevoir jusqu’à 200 chevaux en puissance maximale, le 150 chevaux faisant office de motorisation conseillée. La marque étant associée au motoriste Yamaha, il ne sera pas étonnant de trouver sur notre bateau d’essai le nouveau et très nerveux F200 FETX. Avec ce bloc, le 650 Sun Cruiser atteint 38,7 nœuds en pointe, à 6 000 tr/mn, avec un régime de croisière qui se situe aux alentours de 4 000 tr/mn où il dépasse les 25 nœuds. Il déjeauge en 3 secondes et passe du zéro à 20 nœuds en moins de 6 secondes. Avec une telle réserve de puissance, ce Pacific Craft se montre évidemment très joueur. Mais si le plaisir de pilotage est bien au rendez-vous, il ne se fait pas au détriment de la sécurité. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une unité dédiée à la petite croisière familiale... Enfin, marque de fabrique du chantier, l’étrave tulipée joue son rôle déflecteur et protège efficacement les passagers des embruns.
EN CONCLUSION
Avec ce nouveau modèle, Pacific Craft s’attaque au cœur de marché très concurrentiel des unités dont la longueur est comprise entre 6 et 7 mètres. Doté d’une silhouette sage, ce 650 Sun Cruiser ne révolutionne pas le genre, mais il reste dans la lignée de ses aînés, avec une sobriété de bon aloi. La construction est soignée, et la carène efficace. À raison d’un nouveau modèle par an dans cette gamme, il y a fort à parier qu’un 5 mètres verra le jour prochainement...
Le cockpit est plutôt vaste pour une unité de 6,55 mètres. Ses aménagements sont classiques, avec une banquette triplace déportée à tribord.
Le tableau de bord est sobre, à l’image du bateau. La commande des gaz est placée un peu haut.
L’avant est idéal pour le farniente.