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Publier une annonceA l'essai : Kelt 7.60
20/03/2012
Essai bateau: KELT KELT 7,6
Après le triomphe commercial du Kelt 6,20 lancé en 1974 par Gilles Le Baud, le directeur de Kelt Marine, les chantiers Kelt renouaient avec le succès six ans plus tard avec le fameux 7,60. La production de ce croiseur familial devait permettre aux plaisanciers de trouver un pendant à un autre Kelt, le 8 m, un régatier victorieux par deux fois de la Solitaire du Figaro. Malgré ce beau palmarès, le 7,60 fit finalement beaucoup d'ombre au 8 m... Plus rapide, plus habitable, on comprend facilement pourquoi le 7,60 fut immédiatement élu « Bateau de l'année » en 1980 puis, aussitôt plébiscité par le public, vendu à près de 250 unités cette même année ! Avec son roof en sifflet, une coque aux lignes classiques et un safran fixé sur le tableau arrière, rien ne le différencie extérieurement de ses concurrents de l'époque. Il faut en effet chercher à l'intérieur les innovations.
Une table à cartes à tribord
Dès la descente, on est surpris de ne pas trouver la table à cartes et la couchette cercueil traditionnellement à tribord. A cette place, c'est le cabinet de toilette. Pour trouver la table à cartes, il faut chercher juste derrière la cloison des toilettes, contre laquelle elle se replie. En face, la cuisine qui possède des rangements volumineux, mais pas de vaisselier. Au centre, le carré occupe toute la longueur jusqu'à la cloison qui le sépare de la cabine avant. A l'intérieure de celle-ci, la hauteur sous barrots atteint 1,54 m et la couchette double, plutôt vaste, s'étend sur 2,10 x 1,75 m.
Quatre équipiers dans le cockpit
A l'extérieur, le cockpit peut accueillir quatre membres d'équipage et, conséquence de l'absence de couchette cercueil, on dispose de deux grands coffres sous les bancs. Le cockpit du 7,60 peut être configuré de deux façons, en fonction de la motorisation choisie : dans celui de la version in-board, un emplacement est prévu pour la survie, alors que celui de la version hors-bord accueille à cette même place le puits moteur et le hors-bord. Si on circule bien sur le pont, les passavants, larges, ont cependant le défaut de présenter un plan incliné très glissant, vers le rail de fargue. Le 7,60 est lesté soit en quillard, soit en dériveur. Bien évidemment, le quillard est plus performant au près. Le dériveur pêche un peu par sa dérive (une simple tôle) qui a l'inconvénient de le faire déraper. Mais quelle que soit la version, il passe bien dans le clapot et grâce à ses formes arrière planes, il sait parfois surfer dans le médium et encore plus dans la brise. Outre l'entretien courant, le Kelt 7,60 ne demande que très peu d'attention : il est bien fini, amusant sous voiles, peut séduire les régatiers (quillard) comme les amateurs de mouillages sauvages dans les petites criques (dériveur).
Caractéristiques techniques
Longueur de coque : 7,58 m
Longueur à la flottaison : 6,70 m
Largeur : 2,78 m
Tirants d'eau : 1,30/1,60 m
Lest : 780 kg
Déplacement : 2 200 kg
Surf. de voilure au près : 33,80 m2
Surface du génois : 21,65 m2
Surface de la GV : 12,15 m2
Catégorie : 3e
Motorisation : in board diesel ou hors-bord
Matériau : stratifié polyester
Architecte : Jean Berret
Constructeur : Kelt Marine
Années de construction : 1980-84
Nombre d'unités produites : 500
Notre avis
Les plusComportement course et croisière
Une place pour la survie dans le cockpit
Les moins
Version dériveur au près
Passavants peu pratiques