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Publier une annonceA l'essai : Jeanneau Leader 36
04/06/2016
Essai bateau: JEANNEAU LEADER 36
Invitation à la croisière
Jeanneau étoffe sa gamme Leader avec une unité de moins de 10 mètres de longueur de coque dotée d’une belle carène et d’aménagements intérieurs originaux et confortables.
Dévoilée au dernier Salon de Cannes, la Leader 36 se place dans la gamme de vedettes de croisière du constructeur vendéen Jeanneau entre la 10 et la 40. Sa silhouette est signée de l’Italien Garroni et sa carène de l’Américain Michaël Peters. La Leader 36 est disponible en deux versions, Open ou Sportop. C’est cette dernière que nous avons eu l’occasion d’essayer lors d’un convoyage entre Nice et Marseille – des conditions idéales pour tester le confort et les qualités marines de cette vedette de croisière familiale, propulsée en puissance maximale par deux moteurs Volvo D4 de 300 chevaux.
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Catégorie :
Bateaux à moteur
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Constructeur :
JEANNEAU
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Modèle :
LEADER 36
- Année : 2022
- Localisation : Saint-Raphaël Var, France
- Vendeur : Professionnel
450 000 € TTC
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Catégorie :
Un vaste cockpit convivial
Les aménagements de son cockpit sont très proches de ceux de la Leader 40. Ils se composent sur bâbord d’un carré en U avec une table en bois pliable et, en face, d’un bloc-cuisine équipé en standard d’un évier et en option d’un gril électrique et d’un réfrigérateur de 42 litres. L’arrière du cockpit est occupé sur bâbord par un immense bain de soleil de 1,86 mètre de long pour 1,32 mètre de large sous lequel se dissimule un coffre très pratique. Un petit portillon, qui ne descend pas assez bas à notre goût, assure la séparation entre le cockpit et la grande plage de bain.
Un intérieur modulable
En avant, le poste de barre, installé sur tribord, fait face à une assise d’une place, très agréable en navigation, et à un sofa de 1,71 mètre de long pour 0,70 mètre de large, placé dans le sens de la longueur et surélevé par rapport à la banquette. Une petite planche pour rehausser le pilote en position debout est proposée sur la version Sportop. Au centre, une porte coulissante s’ouvre sur les aménagements intérieurs qui constituent la véritable originalité de ce bateau. Modulables grâce à une cloison coulissante, ils regroupent dans un seul espace la cuisine et un carré composé d’une banquette en L et d’une table pliante et situé au pied d’une couchette double centrale installée dans la pointe. Une fois la cloison fermée, le couchage avant et le carré sont séparés de la cuisine et se transforment en une cabine aux dimensions inédites pour un bateau de cette taille. À cela s’ajoutent un cabinet de toilette avec douche séparée et une seconde cabine, placée sous le poste de barre et équipée de trois couchages. Pour avoir vécu à bord pendant deux jours, nous n’hésitons pas à dire que ces aménagements intérieurs sont très agréables, puisque cette modularité permet d’avoir de la place dans la journée, et de l’intimité la nuit. Sans compter que la longueur du couchage double peut passer de 1,70 à 1,98 mètre après l’ajout d’un coussin qui se range sous le lit dans un coffre. Au cours de notre navigation, ce dernier s’ouvrait hélas en permanence ; sur les prochains modèles, il devrait bénéficier d’un système de fermeture efficace. De même, il convient de bien placer la rallonge pour éviter qu’elle ne s’écarte et rende le matelas peu confortable. Côté comportement, en lisant dans ce numéro notre récit sur le convoyage de Nice à Barcelone, vous pourrez constater que la carène, dotée d’un V de 16°, s’est montrée particulièrement efficace dans la mer formée et qu’elle défléchit parfaitement les embruns. Étonnamment, lors de vent, la tendance à gîter est plus perceptible sur un plan d’eau plat que dans les vagues, d’où l’intérêt des flaps qui corrigent immédiatement l’assiette du bateau. Les manettes électriques Volvo sont très agréables et la position de conduite, assise ou les fesses en appui sur l’extrémité de la banquette relevée, est réellement confortable.
35 nœuds en vitesse de pointe
Néanmoins, lorsque le toit électrique est fermé, la seule fenêtre coulissante sur tribord n’est pas suffisante pour bien aérer la timonerie, une autre sur bâbord serait la bienvenue. Question performances, avec 2 x 300 chevaux Volvo, la Leader 36 atteint 35 nœuds en pointe pour une consommation de 113 l/h. Sa vitesse de croisière oscille, en fonction de l’état de la mer, entre 2 400 et 2 800 tr/mn, soit entre 21 et 28 nœuds. La Leader 36 est proposée à 257 280 € en prix de base avec les deux Volvo D4 300 et le joystick (pratique pour les manœuvres de port !). Mais pour avoir un bateau en phase avec son programme de croisière, il faut ajouter le niveau de finition Première (8 208 €), le pack électronique Raymarine (4 475 €), ainsi que quelques options incontournables sur ce style d’unité, comme le bain de soleil avant avec dossier relevable, le réfrigérateur et le gril de cockpit, la paroi de douche, les moustiquaires de hublot... Le prix final peut donc augmenter d’une trentaine ou d’une quarantaine de milliers d’euros. Pour information, le bateau de notre essai était doté de 48 500 € d’options...
Le dossier de la banquette de cockpit bascule vers l’avant pour créer un bain de soleil. Sous la sellerie se dissimule un coffre pouvant accueillir une annexe pliée.