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Publier une annonceEssai bateaux : Jeanneau Cap Camarat 5.5 CC et WA
11/02/2018
Essai bateau: JEANNEAU CAP CAMARAT 5.5 CC
L’exercice est toujours délicat. Modifier le style d’un best-seller s’apparente à un difficile travail d’équilibriste, dans lequel il s’agit de faire évoluer un modèle... sans justement trop le montrer ! Après le Cap Camarat 6.5 l’automne dernier, c’est au tour des 5.5 CC (pour « center console ») et WA (pour « walkaround ») de recevoir un rafraîchissement nommé « Série 2 ».
Le coup de crayon a été apporté par le talentueux designer Patrice Sarrazin qui a déjà à son actif de nombreuses réalisations parmi les modèles du chantier des Herbiers et, plus généralement, au sein du groupe Bénéteau. Cette déclinaison en version WA et CC ne concerne que ces nouveaux 5.5 et les modèles plus grands. Ceux de longueur inférieure (le nouveau 4.7 dévoilé lors des salons d’automne, et le 5.1) ne sont disponibles qu’en version open. Compte tenu de leur taille, les Cap Camarat 5.5 ne peuvent offrir la version DC (day-cruiser) présente sur les 6.5 ou 7.5.
Les transformations se situent sur le plan de pont. On peut citer une innovation commune aux deux versions, visible à l’arrière au niveau du tableau. Sur l’ancien 5.5, un capot en polyester se relevait pour que la tête du moteur puisse se soulever complètement. Désormais, c’est la partie centrale du tableau arrière qui est montée sur glissière et qui s’avance vers le milieu du cockpit. De part et d’autre de cette assise mobile se trouvent les deux rallonges d’angle amovibles qui permettent de se caler contre l’intérieur du franc-bord et d’augmenter l’espace dans le cockpit – système que les pêcheurs apprécieront. Gagner du volume intérieur est une volonté clairement affichée par le chantier.
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Catégorie :
Bateaux à moteur
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Constructeur :
JEANNEAU
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Modèle :
CAP CAMARAT 5.5 CC
- Année : 2017
- Localisation : Port Barcarès , France
- Vendeur : Professionnel
24 900 € TTC
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Catégorie :
Un vrai changement visible à l’œil nu
Ce gain se remarque au niveau des formes, légèrement plus anguleuses car les arrondis de la précédente version occupaient logiquement plus de place. Deux mains courantes implantées de chaque côté du moteur sont également nouvelles, celle de bâbord étant bienvenue pour remonter du bain, puisque l’échelle se situe sur ce côté. Deux autres mains courantes prennent position au-dessus des plats-bords. En option, des filets placés à proximité à l’intérieur des pavois font office de rangements. La soute technique, qui comprend la batterie, le coupe-batterie et les filtres, se situe sous un capot à plat-pont. Cet endroit a été repensé et surtout optimisé pour accéder plus facilement aux filtres tout en les protégeant, mais il reste trop peu d’espace pour loger un seau et quelques amarres ou défenses.
Au chapitre des évolutions, on peut se féliciter de l’ajout de pressions en plastique pour fixer la sellerie (celles en métal ayant tendance à se corroder). Des lanières en textile renforcé ont également été adoptées partout où c’était possible.
À ce jour, c’est le meilleur compromis pour fixer et retirer facilement des coussins, sans oublier le fait que ces lanières vieillissent bien et n’ont pas forcément besoin de beaucoup d’entretien.
L’autre différence notable se situe au niveau de la console, complètement redessinée. La commande des gaz est désormais intégrée à cette dernière (contrairement aux versions précédentes où un boîtier externe était fixé). Ce choix est évidemment plus ergonomique et surtout plus esthétique.
Vers l’avant, les différences sont plus marquées entre les deux versions. On retrouve les points forts et les faiblesses propres à chaque type de plan de pont, comme une circulation aisée, sur la version CC, sans aucune différence de niveau entre le cockpit et la partie avant ; en contrepartie, les rangements sont moins nombreux et, une fois les gilets (surtout s’il s’agit de modèles non autogonflants) et la sellerie déposés dans la console, il ne reste plus beaucoup de place. Un autre avantage est que le Cap Camarat 5.5 CC peut jouer sur les terres du WA, grâce à la partie avant qui se transforme en bain de soleil à l’aide de rallonges, même si ce dernier reste moins confortable que celui, véritablement dédié au farniente, du WA.
Par ailleurs, le feu auparavant situé à l’avant de la console, et gênant ceux qui s’y adossaient, a disparu pour se doubler de chaque côté du pare-brise. Celui-ci comporte le même hublot installé sur le 6.5, et qui permet de profiter d’une bonne aération, même par temps de pluie, grâce à la protection en Plexiglas du pare-brise. Une têtière a été ajoutée afin d’augmenter le confort, et les coussins ont été étudiés pour être facilement soulevés, surtout celui recouvrant la baille à mouillage – dont le capot, fabriqué en injection, est désormais contre-moulé.
Des équipets dans la cabine
L’accès à la cabine n’est pas très large, mais il reste conforme à celui des bateaux de cette longueur. Sur la version WA, la porte est en Plexiglas fumé en raison de la présence (optionnelle) de WC dans la cabine. La partie intérieure ne change pas, à l’exception du couchage qui peut occuper tout l’espace grâce à une nouvelle rallonge, ce qui permet de dormir tête vers l’avant ou vers l’arrière selon les goûts. Des équipets ont également été installés pour augmenter les rangements.
Si les passavants de la version CC sont évidemment symétriques, il n’en va pas de même sur le WA. Celui à bâbord, plus large, permet d’accéder sans problème à l’avant ; celui de tribord est inexistant, mais l’espace qui demeure est recouvert d’antidérapant, un détail appréciable lorsque le pilote est seul à bord et qu’il veut saisir une bouée de mouillage ou rejoindre la baille par ce côté. Les Cap Camarat 5.5 de nos essais étaient motorisés avec des blocs Yamaha de 115 chevaux (le WA) et de 100 chevaux (le CC). La partie immergée étant identique à celle de la version précédente, nous n’avons eu aucune mauvaise surprise.
La tenue en virage est toujours très bonne ; tout juste peut-on noter une légère cavitation du moteur sur le WA. Le passage dans le mètre cinquante de houle n’a présenté aucune difficulté, et il convient à une unité polyvalente (balades, pique-nique, petite croisière, etc.) et donc destinée à un public familial. Avec un tel programme, le bateau doit être sûr et sain, sans surprendre le pilote, et dans ce domaine le Cap Camarat 5.5 s’en sort très bien. La direction (à câble) était un peu dure, mais elle se fluidifiera au fil des heures de fonctionnement ; pour les amateurs de pilotage confortable, l’option de la direction hydraulique sera retenue.
Des postes de pilotage différents
Les deux sièges baquets remplissent leur fonction, en particulier pour le pilote qui peut opter pour la position assise ou façon leaning-post, celle-ci étant plus adaptée une fois le bateau déjaugé. La position du volant n’est pas tout à fait identique sur les deux versions ; sur le WA, il est incliné comme sur une voiture ; sur le CC, il est davantage horizontal et ressemble au poste de pilotage d’un fishing, mais il est difficile de juger lequel est préférable, le tout dépendant des goûts de chacun en matière de confort. Sur la version CC, également, l’espace entre la poignée des gaz et le volant est plus réduit que sur le WA. Enfin, comme toutes les unités de cette longueur, à l’arrêt les deux Cap Camarat 5.5 sont sensibles au poids dès que deux personnes se trouvent sur le même bord.
EN CONCLUSION
Cette transformation esthétique est payante à plus d’un titre pour le chantier, puisqu’elle a permis de corriger quelques petits défauts de la version précédente, voire d’ajouter des éléments pertinents (de confort ou pratiques). La possibilité de choisir entre deux types de plans de pont est un vrai avantage pour le plaisancier qui se décidera en fonction de ses habitudes de navigation. Pari réussi, donc, pour ces deux modèles estampillés Série 2 et certainement promis à une belle carrière commerciale. De toute façon, bon sang ne saurait mentir...
Signe distinctif entre les deux modèles : le volant de la version CC est plus à plat – façon fishing américain – que celui du modèle WA.
Pas de doute, nous sommes à bord du WA : volant vertical et porte fumée pour l’accès à la cabine.
Nouveauté de la Série 2 : la partie centrale du tableau arrière ne se soulève plus, mais est montée sur glissières pour permettre à la tête moteur de se relever.
Le pare-brise est ceinturé d’une main courante très pratique pour les déplacements.
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CAP CAMARAT 5.5 CC
- Année : 2017
- Localisation : Port Barcarès , France
- Vendeur : Professionnel
24 900 € TTC
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