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Publier une annonceA l'essai : Frauscher 1017 Lido
18/06/2015
Essai bateau: FRAUSCHER
Frauscher 1017 Lido - L’open de gala
Le chantier autrichien Frauscher décline son bolide GT dans une version open baptisée Lido 1017, pour amateur d’unités chic et vitaminées.
Frauscher lançait en 2011 le 1017 GT, une vedette amirale – très – sportive et pontée, accueillant une cabine sur l’avant. Basée sur la même carène, la version Lido dévoilée cette année se démarque par son plan de pont ouvert, articulé autour d’une console centrale. Dans cette taille et en particulier sur ce type de bateau rapide, la configuration est assez inédite. Le niveau de confort et la qualité de réalisation, associés à la silhouette envoûtante de ce Lido 1017, nous ont cependant pleinement convaincus. Une belle plage de bain et deux longs sofas ponctués par une banquette se succèdent sur le tiers arrière. Le salon principal prend place à l’avant et présente deux banquettes en L symétriques, chacune équipée de sa propre table. Deux onéreux biminis disponibles en option se dissimulent dans les bords et se déploient simplement pour ombrager les assises. Quant à la pointe, elle abrite un profond compartiment, parfait pour ranger les pare-battage, et sa console renferme des WC.
Une carène à steps signée Frauscher
Les finitions sont impeccables, à l’image de l’ouverture électrique de la cale moteur, du volant griffé, des compartiments latéraux pour les amarres ou encore du guindeau électrique monté sur un bras rétractable, afin d’éviter tout contact entre l’ancre et la coque. Ce dernier artifice est tout de même facturé quelque 11 601 € ! Du côté des œuvres vives, la carène se distingue par son étrave droite, ses entrées d’eau très fines et son double step. Ce profil affûté, une marque de fabrique chez Frauscher, offre un compromis optimal entre hautes performances et douceur de passage. Le Lido 1017 accroche ainsi 45 nœuds avec sa motorisation de base, deux blocs essence MerCruiser 350 Magnum de 300 chevaux, en embases Bravo 1. Sa vitesse de croisière se situe autour de 30 nœuds, à 3 500 tr/mn. Les accélérations sont linéaires et soutenues ; la déflexion des embruns est efficace ; l’unité frôle la crête des vagues comme sur un tapis d’air, tout en conservant une excellente stabilité. La coque à steps nécessite toutefois de virer large dans les hauts régimes pour éviter les à-coups... et les risques d’éjection. Enfin, une version déraisonnable basée sur une paire de 420 chevaux essence et une configuration « sage » en diesel Volvo D4 sont également proposées en option.
À bord, la hauteur de franc-bord est importante ; la très belle console de pilotage est installée au centre du bateau.
L’avant accueille un salon constitué d’une banquette en U et de deux tables qui peuvent en option être abritées sous un double bimini.
Un passage central permet de passer de la plage de bain au cockpit sans marcher sur le bain de soleil arrière.