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Publier une annonceQuelques milles à bord : Eolo 725 Top Fishing
29/05/2015
Essai bateau: EOLO
Avec sa motorisation hors-bord, sa longueur de coque inférieure à 7 mètres qui l’exonère de droits de francisation et sa largeur conforme au gabarit routier, l’Eolo 725 Top Fishing joue la carte économique... à l’utilisation. Car, à l’achat, ce timonier italien aux lignes très classiques, voire franchement désuètes, est affiché à plus de 53 000 € avec 150 chevaux : c’est l’équivalent du dernier Bénéteau Barracuda 7 équipé de 200 chevaux ; et c’est 10 000 € plus cher que le Quicksilver Activ 705 Cruiser, à puissance équivalente. Pour justifier un tel tarif, ce 725 Top Fishing s’appuie d’abord sur un équipement de série imbattable comprenant le bain de soleil avant, la douchette de pont, les WC marins et même le guindeau électrique ! Il profite ensuite d’une qualité de fabrication sérieuse valorisée par de nombreux contre-moulages et d’épais inox – dommage que les boiseries ne soient pas du même niveau.
Couleurs et mobilier à la carte
Enfin, cette unité est entièrement personnalisable en termes de coloris de coque, de sellerie, de vaigrages et de menuiserie.
« C’est la force d’un petit chantier », rappelle l’importateur de la marque en France, Patrick Lhote, gérant de la société Bleu Calanque. Orienté vers la petite croisière, cet Eolo accueille une timonerie assez spacieuse dans laquelle prennent place un carré, un bloc-évier pouvant être agrémenté d’un réfrigérateur en option et, en contrebas, un couchage double et un cabinet de toilette. Il est possible de configurer le cockpit pour satisfaire les amateurs de pêche en y ajoutant quelques options (porte-cannes, vivier régénérant). S’il supporte jusqu’à 225 chevaux hors-bord, ce timonier atteint déjà 35 nœuds avec 150 chevaux Yamaha ; son allure de croisière se situe autour de 22 nœuds à 4 000 tr/mn, avec une consommation d’essence d’environ 26 l/h. La carène passe bien dans les vagues et défléchit efficacement les embruns, mais elle se montre sensible à la répartition des poids, occasionnant parfois un comportement un peu pataud. Le dernier bémol est le poste de pilotage, qui offre un confort minimaliste, pénalisé par une commande à câble et une direction un peu dure.
Le cockpit est sobrement aménagé dans sa version standard. Il peut être agrémenté de porte-cannes et d'un vivier sur demande.
Le confort du poste de pilotage est assez minimaliste. En revanche, le pilote bénéficie d'une bonne visibilité périphérique.
Le couchage double qui occupe la pointe permet d'envisager un programme de petite croisière. Il est précédé d'un cabinet de toilette.