A l'essai : BSC 57 Classic

L’ensemble avec un 100 chevaux Honda est plutôt sage,
mais il reste cohérent, la barre des 30 nœuds étant atteinte et le déjaugeage s’effectuant en moins de 5 secondes.

Il sera à l’aise avec 115 voire 140 ch 

Notre essai s’est déroulé avec un équipage de deux personnes et un demi-plein de carburant. Ceux qui ont l’habitude de naviguer en famille ou d’embarquer beaucoup de matériel préféreront s’orienter vers
un 130 voire un 140 chevaux,
une puissance que cette carène plutôt sportive digérera sans difficulté.
Le 57 Classic nous a fait bonne impression sur les eaux clapoteuses du bassin d’Arcachon. Nous étions familiers de cette coque, et nous savons qu’elle sera également à l’aise dans le clapot court de la Méditerranée. Même un 100 chevaux donne déjà un bon aperçu des aptitudes marines avec une excellente tenue dans
les virages et un sentiment global de sécurité à bord pour l’équipage. Cependant, nous avons été surpris par des retours d’eau dans
le cockpit par les dalots arrière,
au moment où nous coupions
les gaz. Système ingénieux,
la partie de l’assise au centre
de la banquette est relevable.
Aux commandes, il ne faut pas hésiter à être généreux sur le trim – par mer peu formée – pour aller grappiller les derniers nœuds
en vitesse de pointe. Quant aux rangements, ils sont abondants,
en particulier à l’avant du cockpit. Le coffre à ski sur tribord est d’une bonne longueur, mais sera hélas trop étroit pour y ranger
un wakeboard avec chausses.
Nul besoin en revanche de se creuser trop longtemps la tête pour savoir où ranger les défenses...
Ce pneu a définitivement
une carte à jouer, sur un segment très concurrentiel.

Plus en rondeurs, la nouvelle console semble nettement plus actuelle que l’ancienne. 

Le dossier de la banquette arrière se rabat pour former un bain de soleil. 

Le solarium avant mesure 1,94 mètre de long (sans la rallonge) et 1,35 mètre de large, à la base.