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18/02/2018
Essai bateau: BOMBARD AIR ETHIC
En l’honneur d’Alain Bombard, qui effectuait, il y a soixante ans, la traversée de l’Atlantique à bord d’un bateau pneumatique baptisé l’Hérétique, le constructeur français Bombard a lancé au dernier Salon de Paris un modèle de 5 mètres de long appelé Air Ethic. En raison de l’importance qu’Alain Bombard attachait à l’environnement, le fabricant français a souhaité que ce bateau soit conçu de manière écologique et que sa construction fasse appel à des matériaux et à des procédés à faible empreinte environnementale. Ainsi, le tissu du flotteur est réalisé à partir d’un composé à base de plastomères et sa coque, intégrant pour certaines parties des fibres naturelles, est fabriquée en injection. Enfin, l’assemblage de la coque et des flotteurs est fait en thermobondage, une technique sans colle plus saine pour l’environnement et le personnel.
Une fabrication 100 % française
Entièrement construit dans l’Hexagone, ce bateau est également la preuve qu’il est possible de fabriquer entièrement français tout en restant compétitif au niveau prix : 10 990 € en ensemble avec un moteur hors-bord Yamaha de 30 chevaux ! Qui dit petit prix dit simplicité dans tous les domaines : pas de taxe de francisation, une assurance annuelle de 275 € maximum, des manœuvres de mise à l’eau et de sorties d’eau faciles et un transport sur remorque sans permis. Cette simplicité se retrouve également dans les aménagements du plan de pont, constitués en standard d’une console de pilotage déportée sur tribord et d’une banquette-coffre arrière servant d’assise au pilote.
Propulsé par un 50 chevaux Yamaha, l’Air Ethic ne manque pas de vivacité. Avec deux personnes à bord, il flirte avec les 28 nœuds en pointe. Les poids étant concentrés sur l’arrière, il se cabre un peu au déjaugeage au-delà de 3 000 tr/mn, et il passe de 8 à 17 nœuds en quelques secondes seulement. Il vire à plat et se montre très amusant à piloter, mais il faudra veiller au phénomène de raquette à pleine vitesse lorsque le trim est monté.
La console de pilotage, déportée sur tribord, offre deux rangements dont un réservé à la nourrice.
Sous la banquette pilote se dissimule un coffre dans lequel se range le matériel de sécurité. Le système de fermeture est un peu léger.
L’avant entièrement dépouillé reçoit au niveau de l’étrave un coffre-baille dont l’intérieur est réalisé en fibre naturelle.