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Publier une annonceA l'essai : Bénéteau Flyer 7 Spacedeck
05/07/2022
Essai bateau: BENETEAU FLYER 7 SPACEDECK
L’originalité en plus...
Après le Flyer 6 lancé l’année dernière, le chantier Bénéteau poursuit le renouvellement de sa gamme Flyer avec un 7 mètres qui sera lui aussi décliné en version open, sun deck et bow-rider. C’est la version open que nous avons eu la chance d’essayer en exclusivité. Les atouts du 6 avec de la longueur en plus...
Plus encore que le 6, premier modèle de la nouvelle génération Flyer, le 7 Spacedeck a des airs de cabriolet automobile. Rien d’étonnant puisque le renouvellement de cette gamme a été confié au cabinet de design français Style & Design, réputé dans l’univers automobile. Ligne tendue, grande largeur, avant carré habillé d’une calandre au logo Bénéteau, ailerons latéraux, la silhouette est moderne et originale. Le plan de pont est identique dans son organisation à celui du Flyer 6 avec deux espaces de vie situés de part et d’autre de la large console de pilotage. Le cockpit de 2 mètres de long pour 2,36 mètres de large affiche une hauteur de franc-bord sécurisante de 77 centimètres. En version standard, le bateau reçoit une grande banquette arrière de 1,76 mètre de long pouvant accueillir quatre personnes, et qui laisse un passage sur bâbord pour accéder aux plages de bain. En réponse aux critiques faites sur le dossier trop bas de la banquette de cockpit du Flyer 6, Bénéteau a opté pour un système de conversion en bain de soleil plus simple, consistant à rabattre vers l’arrière le dossier. Le bain de soleil obtenu est certes de taille plus modeste que celui du Flyer 6, mais il mesure tout de même 1,76 mètre sur 1,01 mètre. En option, des banquettes latérales qui s’escamotent dans les hiloires augmentent le nombre de places assises dans le cockpit. En installant la table, un peu petite pour le moment mais qui devrait être modifiée sur les prochains modèles, et en faisant pivoter les deux fauteuils du poste de barre – réglables en hauteur et en latéral –, on obtient un sympathique petit salon de pont. Ce dernier peut même être abrité du soleil lorsque le T-top en inox et en toile associé à sa rallonge est en place. La console de pilotage très large est placée au centre du bateau et reçoit, sur tribord, le tableau de bord et, sur bâbord, la porte en Plexiglas fumé de la cabine. Cette dernière, assez profonde puisque dotée d’une hauteur sous barrots de 1,70 mètre au niveau de l’entrée, peut recevoir en option des WC marins et elle offre une importante capacité de rangement.
Une circulation sûre et facile
Dans ce domaine, le Flyer 7 est plutôt bien loti puisqu’il dispose aussi d’une immense soute centrale qui, bien qu’accueillant le réservoir à carburant, bénéficie d’espace pour le radeau de survie et le matériel de sécurité. Le poste de pilotage profite d’un volant sport très agréable et de commandes installées sur un pupitre. La position de conduite debout est parfaite, comme celle intermédiaire, les fesses en appui sur l’extrémité de l’assise relevée et en utilisant le repose-pied intégré. Deux passavants de 47 centimètres de large sur 77 centimètres de profondeur permettent un accès sûr au second espace de vie situé en avant de la console. Certains reprocheront à cette partie du bateau, défendue par un balcon interrompu au niveau de l’étrave, d’être très ouvert et de ne pas offrir beaucoup d’intimité. Elle reçoit trois banquettes, une adossée à la console et deux autres latérales, sous lesquelles se dissimulent des coffres. L’absence de vérins pour maintenir ouvert le capot de ces coffres est regrettable, car ils faciliteraient le rangement ou la récupération de la table et de son pied qui se placent entre les deux banquettes. De même, leur manipulation demande d’ôter la sellerie qu’il ne faudra pas oublier de bien refixer avant de naviguer. Comme le Flyer 6, le 7 bénéficie de la carène Air Step brevetée par le chantier et qui permet de profiter des avantages de la grande largeur du bateau sans en avoir les inconvénients, comme une trop grande surface mouillée. Avec l’Air Step, le bateau déjauge très vite, en moins de 4 secondes aux alentours de 13 nœuds, sans aucun cabrage et il semble monter sur un coussin d’air, un peu comme un aéroglisseur.
43 nœuds en vitesse de pointe
Les patins latéraux assurent une excellente stabilité en navigation et limitent la gîte trop prononcée en virage. L’étrave fine se traduit par un passage dans les vagues particulièrement doux. Les formes assez originales de cette carène, étroite à l’étrave et plus large au-dessus, permettent une bonne déflexion des embruns lors des retombées de vague et elles gardent les occupants au sec. Le Flyer 7 réagit bien au trim ; ce dernier monté à 60 % et avec deux moteurs de 150 chevaux Suzuki, sa puissance maximale, il atteint 43,5 nœuds sur une mer houleuse. L’unité est également disponible en monomoteur. Sur une mer plate, le trim pourrait être monté encore davantage pour gagner un nœud de plus. Le pilotage est sain et ne demande pas de compétences particulières. Le Flyer 7 associe un look original et une grande facilité d’utilisation.
Doté d’une hauteur de francs-bords de 77 centimètres, le cockpit spacieux reçoit une banquette sur l’arrière et, en option, des assises latérales escamotables dans les hiloires.
La console est centrale et les passavants sont généreux.
Très large et ouvert, l’avant est équipé de trois banquettes latérales. Le balcon s’interrompt au niveau du davier.