A l'essai : Bénéteau First 25

C'est en 1980 qu'est apparu le Bénéteau First 25, né de la plume de l'architecte Jean-Marie Finot. Il s'agit en réalité d'une version agrandie du 22 pieds : on retrouve en effet cette même silhouette, avec ce roof arrondit et ce tableau arrière droit. Autre caractéristique, qui fut très remarquée lors de sa sortie, son maître bau généreux de 2,80 m qui confère au bateau une belle habitabilité. A l'intérieur, après avoir franchit les marches décalées - et peu pratiques - de la descente, on découvre à bâbord le coin cuisine, avec quelques équipets pour le rangement et un réchaud à deux feux. Il faut d'ailleurs prendre garde à ne pas mettre le pied dans l'évier qui est au même niveau que la première marche de la descente. Sur tribord, on trouve la table à cartes. Quant aux banquettes du carré, elles se font face-à-face au niveau le plus large du bateau. Entre elles viennent s'insérer une table qui libère complètement l'espace lorsqu'elle est repliée contre la cloison avant.

Pas de cabine arrière

Un passage (où l'on trouve d'un côté un lavabo et de l'autre les toilettes) permet d'accéder à la cabine avant. Seul bémol de l'intérieur : la hauteur sous barrots de 1,75 m qui peut sembler aujourd'hui un peu faible comparée à celles des unités plus modernes. L'absence de cabine arrière se ressent à l'extérieur, plus particulièrement au niveau du cockpit. Celui-ci est très profond, protégé par de hautes hiloires où viennent se fixer de chaque côté les deux winches de génois. Sous les bancs lattés, on découvre deux coffres gigantesques qu'il convient d'aménager au risque de ne plus retrouver son matériel. Le cockpit est assez spacieux pour accueillir quatre personnes. Le rail d'écoute de grand-voile est fixé à l'entrée de la descente, ce qui peut se révéler gênant pour accéder à l'intérieur. Sur le pont, on circule plutôt bien : les passavants sont larges et les cadènes sont frappées contre le roof.

Un voilier marin

En mer, le First 25 se révèle être à la hauteur de sa réputation de voilier marin. Bon marcheur au portant (son allure de prédilection), il sait se montrer rapide dans le médium, il passe bien dans le clapot et est raide à la toile. En résumé, c'est un bateau sans surprise, tant au niveau de son comportement que de son état général. Son seul point faible concerne les varangues qui peuvent à la longue être fatiguées par les échouages successifs. Côté accastillage, on pourra enfin, vu la taille du génois, installer un enrouleur et remplacer les winches d'origine par des self tailing.

Caractéristiques techniques

:
Longueur de coque : 7,50 m
Longueur à la flottaison : 6,50 m
Largeur : 2,80 m
Tirant d'eau : 1,70 m
Lest : 700 kg
Déplacement : 2 000 kg
Surf. de voilure au près : 36,20 m2
Surface du génois : 24 m2
Surface de la GV : 12,20 m2
Motorisation : diesel in-board ou hors-bord
Matériau : polyester
Architecte : Jean-Marie Finot
Constructeur : Bénéteau
Années de construction : 1980-84
Nombre d'unités produites : 800

Notre avis :

Les plus
Performances
Rangements nombreux
Les moins
Hauteur sous barrots
Les marches de la descente décalées