A l'essai : B2 Marine Cap Ferret 552 DC et Integral Line

Le Cap-Ferret 552 est un des modèles à succès de la marque B2 Marine. Une ligne compacte et sobre, une carène équilibrée et un prix attractif ont fait de cette unité un bateau aux multiples visages et très polyvalent. Ce Cap- Ferret 552 se décline en version open, day-cruiser ou cabin-cruiser. Il y en a pour tous les goûts et surtout pour tous les programmes de navigation. Ceux qui souhaitent un bateau avec de l’espace à bord et une circulation simplifiée opteront pour un open, ceux qui désirent une petite cabine choisiront un cabin-cruiser. Quant aux amateurs de farniente et de bronzage, ils se dirigeront plus volontiers vers le day-cruiser. Parmi les nouvelles évolutions du chantier, on peut citer l’arrivée du Cap-Ferret 552 Cabin Cruiser Intégral Line. Ce modèle est identique au 552 Cabin Cruiser, mais il comprend en standard une liste d’équipements très complète, comme le taud de camping intégral qui propose le cabriolet, les joues, le taud de soleil... Le tout s’avérant très utile puisqu’il est ainsi possible de doubler le nombre de couchage à bord le temps d’une nuit, lors un camping côtier à l’abri. Sièges baquet du pilote et du copilote intégralement matelassés, sellerie complète pour le bain de soleil avant, ou encore banquette arrière dont le dossier rabattable permet de profiter d’un second bain de soleil à l’arrière, sont également au nombre des options.

Un équipement ultra-complet

Dans la version Intégral Line, le poste de pilotage reçoit un volant sport et une pochette de rangement placée sous la barre. Le chantier ajouté des WC chimiques, un évier avec nourrice d’eau et un éclairage intérieur. De l’extérieur, il est possible de différencier ce modèle d’un cabin-cruiser classique grâce à sa décoration de coque, chocolat et orangé, qui rappelle l’élégante sellerie du bord, beige avec des nuances de marron. L’accès à la cabine s’effectue par un portillon en Plexiglas teinté, situé à bâbord, le poste de pilotage occupant l’espace à tribord. La cabine est plutôt claire et bien ventilée grâce à deux hublots et à un panneau de rouf. Les deux couchettes en V se transforment en un unique couchage double, et la sellerie aux teintes caramel apporteun peu de couleurs dans cet univers très blanc.

De part et d’autre des
bordés, des équipets permettent de ranger le petit matériel.
 Les déplacements s’effectuent sans problème à bord grâce 
à la présence bienvenue d’une main courante qui enveloppe
le pare-brise. Les passavants pourront sembler un peu étroits, mais il ne faut pas oublier
 que cette unité ne mesure que 5,35 mètres, et qu’une version cabin-cruiser, par définition, ne fait pas la part belle aux déplacements vers l’avant.
 Les performances sont très satisfaisantes. Le Cap-Ferret 552 Cabin Cruiser dans sa version Intégral Line atteint les 
30,8 nœuds à 5 500 tr/mn, avec 80 chevaux Yamaha, et il croise 
à 21,2 nœuds à 4 000 tr/mn. 
En virage, la gîte est limitée.
 Son comportement en ligne droite est sain, sans fausse note, et sans marsouiner même avec le trim relevé. Il s’est même révélé amusant à piloter, sur une mer certes calme, mais qui nous
a permis de le pousser
 dans ses derniers retranchements.

Un bateau familial très polyvalent

Au final, il joue très bien le rôle pour lequel il se destine : un bateau familial, dont l’équipement très complet lui ouvre les portes de la petite croisière.

Son pendant – le Cap-Ferret 552 Day Cruiser – s’apparente plus à un sun deck, avec son superbe bain de soleil avant. Ses caractéristiques sont identiques à celles du Cabin Cruiser Intégral Line. Mais il possède une commande moteur qui s’intègre dans un logement dédié, ainsi qu’un dossier fixe et ajouré pour la banquette arrière. L’accès à la cabine est semblable, avec un capot qui surmonte un portillon en Plexiglas. Des marches de part et d’autre de la console mènent au bain de soleil avant. Là encore, la main courante qui ceinture
 le pare-brise est la bienvenue pour se déplacer. Un taud de soleil peut couvrir le cockpit et le poste
de pilotage, mais il ne ferme pas intégralement la partie arrière, comme c’est le cas pour le Cabin Cruiser. La carène étant identique, on retrouve, en mer, les mêmes sensations à bord du Day Cruiser. La motorisation de l’essai était
 un Yamaha de 70 chevaux qui
 lui a permis d’atteindre une vitesse équivalente à celle du Cabin Cruiser avec un 80 chevaux : 30,2 nœuds en vitesse de pointe. En croisière, à 4 000 tr/mn, l’unité parvient à 18,4 nœuds.

La sellerie couleur caramel surmontée d'un liseré orange apporte une touche élégante à ce bateau décidément très bien équipé de série. 

Le poste de pilotage est plutôt sobre. À gauche, la porte en accordéon permet l'accès à la cabine. 

Le cockpit 552 Day Cruiser ressemble à quelques détails près à celui du 552 Intégral Line. 

Deux passavants sont creusés de part et d'autre de la console, pour rejoindre le bain de soleil avant.