A l'essai : Atlantis 34

Atlantis 34 - Choc de compétitivité

Atlantis s’attaque au marché de la vedette de 34 pieds en plaçant son nouveau modèle d’entrée de gamme à un tarif très concurrentiel.


Un prix abordable, sans concession sur la qualité, ainsi se résume le cahier des charges de l’Atlantis 34,
 un modèle qui vient étoffer une gamme de vedettes sportives considérées, jusqu’ici, comme élitistes. Le prix d’entrée de cette élégante unité de 10,25 mètres de long débute à 217 000 € avec une motorisation unique de
 2 x 220 chevaux Volvo D3. À titre de comparaison et à motorisation sensiblement identique, c’est à peine 10 % plus cher que le tarif de base d’une Bénéteau GT 34. La dotation standard se montre plutôt bien garnie et comprend entre autres le hard-top, le guindeau électrique, les coussins et le réfrigérateur de 80 litres.

Une décoration plus classique

Digne héritière de la série, l’Atlantis 34 présente un dessin sportif avec des lignes tendues. On note cependant l’abandon des selleries orangées sur
 le cru 2013 au profit d’une robe bicolore plus classique, noir 
et blanc. Une belle plage de bain à l’arrière, un confortable salon de cockpit prolongé par un sofa et un bain de soleil à l’avant composent l’essentiel 
des aménagements extérieurs, valorisés par des finitions soignées. Cette vedette contemporaine peut embarquer quatre passagers en petite croisière. L’habitacle affiche des volumes respectables et recense un carré convertible en couchage double, une mid-cabine cloisonnée et une salle d’eau. L’Atlantis 34 se base sur une carène inédite présentant un V modéré de 17,35° au tableau arrière. Le passage en mer formé se révèle efficace, avec des retombées relativement douces ; quelques embruns atterrissent cependant sur l’arrière du cockpit. L’unité se montre réactive et bien équilibrée. Les flaps apparaissent comme superflus, mais ils pourront apporter un confort supplémentaire lors des longues navigations par mer de travers. Les deux moteurs diesel montés en Z-drive permettent à cette Atlantis de dépasser 30 nœuds en vitesse de pointe et ils lui confèrent
 une consommation raisonnable d’environ 70 l/h en croisière, autour de 24 nœuds.

Le carré intérieur, convertible en un double couchage, bénéficie d’une bonne luminosité grâce aux longs hublots de coque. 

Le poste de barre est très réussi avec une bonne lisibilité des écrans, un beau volant et une manette de gaz qui tombe sous la main. 

Dans le cockpit recouvert en option de teck, un bloc-cuisine sur tribord fait face à un carré avec sofa convertible en bain de soleil.