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Publier une annonce3 questions à Frédéric Bonin
09/12/2014
L'Argus du Bateau : Quel est l'état actuel du marché de l'occasion ?
Frédéric Bonin : Dans le créneau qui nous concerne, soit des bateaux à moteurs de plus de 6 mètres et des voiliers de plus de 9 mètres, les volumes de ventes sont stables, voir en léger progrès. Le niveau des prix est globalement étale lui aussi. Il est vrai qu'après la crise, ces prix ont chuté brutalement de l'ordre de 30 %. Il est également important d'indiquer qu'en France, les échanges de bateaux d'occasion sont très largement dominés par les ventes de particuliers à particulier.
L'AdB : Quelle est l'importance de la présence d'EYB au Nautic ?
F. B. : Nous sommes au salon de Paris pour trois raisons principales. La première est d'approfondir nos relations B to B avec les concessionnaires européens des marques du groupe Bénéteau : Lagoon, Jeanneau et Bénéteau. Ensuite, nous profitons du Nautic pour diffuser nos offres au grand public. Même si un salon comme celui du Crouesty est nettement plus notre cible, nous assistons les concessionnaires sur la valorisation des reprises potentielles, en leur communiquant une estimation précise. Nous réalisons entre 700 et 800 quotations chaque année au Nautic.
L'AdB : Quelle est selon vous la tendance des bateaux qui plaisent, qui se vendent le mieux ?
F. B. : Il n'y a pas de règles. Pas de grande ligne. Tous les bateaux se vendent dès qu'ils sont à leur bon prix. Néanmoins, ce qui est demandé en général, ce sont les occasions récentes : moins de cinq ans pour les voiliers, moins de quatre ans pour les bateaux à moteur.