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Publier une annonceStation de décalaminage MecaClean : et le moteur respire mieux !
09/12/2015
Alpha HTP Industrie lance la commercialisation du MecaClean, une station mobile de décalaminage. Objectif ? Mieux faire respirer son moteur, mais aussi baisser son niveau sonore, supprimer les fumées et les odeurs d’échappement. Bref, que du bon pour la mécanique. Nous avons vérifié in situ l’efficacité de cette machine. Reportage…
Alpha HTP… Le nom ne vous dit peut-être rien. Pourtant, cette société a déjà œuvré dans le domaine de la plaisance avec le très remarqué filtre DSC1, le fameux décanteur révolutionnaire, puisque sans cartouche, que nous avions présenté à l’occasion de sa sortie en 2012 (voir L’Argus du Bateau numéro 62). Désormais, Alpha HTP s’atèle à la mécanique à proprement parler, puisqu’elle vient de commercialiser – après de nombreuses années de recherche et développement – une station de décalaminage. Ou plutôt deux, puisqu’il existe un grand et un petit modèle, ce dernier étant plus maniable, pouvant même être facilement transportée dans le coffre d’une voiture. Le principe de fonctionnement est simple et repose sur une technologie qui consiste à créer un gaz à base d’hydrogène que l’on fait respirer au moteur. Les résultats permettent d’obtenir un moteur moins bruyant, aux montées en régime sont plus franches. Un moteur décalaminé fumera moins, dégagera moins de fumées mais surtout, réduira sa consommation de carburant (le fabricant annonce jusqu’à 15%). Concrètement, un décalaminage nettoie les ailettes du turbo, les pipes d’admission, les queues de soupapes, les gorges de segments, le collecteur d’échappement, etc.
Une station autonome
Les deux stations commercialisées par Alpha HTP sont autonomes et fonctionnent sans produit ajouté. Nous avons suivi une opération de décalaminage à La Rochelle, avec le professionnel Jean Dalgé, de la société Mecatlantique (Tél. : 06 08 66 83 83 – contact@mecatlantique.fr). Ce dernier est intervenu sur le moteur (un Beta de 2008) d’un Jeanneau Melody de 1979, remotorisé en 2008. C’est la version Compact du MecaClean qui était utilisée ce jour-là. Il faut dire que ce modèle est particulièrement adapté aux pontons et autres cat-way des ports. Première constatation : cette version compacte est très simple à manipuler. Ses grosses roues lui permettent de circuler facilement sur les pontons. Il se branche sur le 220 V. Jean Dalgé, qui utilise la machine depuis quelques mois, annonce qu’elle s’avère efficace. Le moteur retrouve plus de puissance, avec des accélérations plus franches, moins de fumées et moins de consommation. Le MécaClean fonctionne également très bien sur les turbos. En revanche, inutile d’espérer retrouver un moteur neuf si celui-ci est hors d’usage ou en phase finale. En fait, le MécaClean évite la dépose des culasses et l’opération de dépose des culasses – souvent longue, fastidieuse et donc coûteuse. D’où l’intérêt de procéder à cette opération avec le MecaClean de manière préventive, tous les deux ou trois ans. De plus, il faut savoir que le dépôt de calamine sera plus rapide si le moteur tourne à régime constant, un travers généralement observé sur les voiliers, rarement sur les bateaux à moteur.
Deux modèles au choix
Les stations MecaClean et MecaClean Compact pèsent respectivement 52 et 46 kilos. La première est destinée à être utilisée intensément ; elle est capable de travailler sans répit 8 heures d’affilées. La version compacte se destine à un usage plus ponctuel et sa durée de travail sans répit est de 4 heures. Elle fonctionne sur le 12 V, via la batterie du véhicule en cours de traitement. Un kit d’alimentation 220 V et son jeu de connecteurs sont disponibles en option (516 €). Elles sont constituées d’une caisse acier et d’un bac de rétention étanche intégré. Elles sont garanties deux ans (5 ans en option pour la version Compact). Ces deux modèles sont évidemment destinés en priorité aux mécaniciens, aux concessionnaires et autres chantiers navals. Comptez respectivement 9 000 € pour la Mecaclean et 8 280 € pour la version Compact.