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Publier une annonceCordages : quel bout pour quel usage ?
06/03/2016
Deux grandes familles coexistent : l'un concerne l'amarrage, l'autre le gréement. Comme le souligne Pascal Marty, expert maritime à Sanary-sur-Mer : « dans le domaine de l'amarrage, deux critères sont à retenir : l'allongement et la résistance au ragage. » Pour le raguage, on pense évidemment aux aussières qui ne sont pas protégées et auront tendance à frotter sur les chaumards. Des solutions existent, à commencer par la pésence de protecteur d'aussières, déjà fabriqués ou bricolés à l'aide de tuyaux d'arrosage. Peu esthétique, mais efficace s'ils sont bien positionnés.
Connaître le taux d'allongement d'un cordage
Et pour connaître le taux d'allongement d'un cordage, rien de plus simple : il suffit de référer aux indications du fabricant, généralement données dans les catalogues des shipchandlers. Prenez garde, l'allongement n'est pas anodin. On imagine les conséquences que peuvent provoquer une pendille de 25 mètres à laquelle s'ajoute 25 % d'allongement, surtout par vent fort. Le tableau arrière risque de souffrir sur le quai ! Pour ceux qui seraient tentés de faire une épissure, les bouts à trois torons sont les plus simples à réaliser. En fait, plus il y a de torrons, plus c'est compliqué. Attention enfin, au bout « à tout faire », qui sont parfois proposés en destockage et qui ne seront à réserver qu'au brêlage, à l'amarrage des pare-battages, etc.
Ecoutes et drisses
Dans l'autre famille, celle qui concerne le gréement, il faut distinguer les écoutes et les drisses. Les premières ont une tresse extérieure douce, pour être manipulées à la main mais aussi pour tenir correctement autour d'un winch. Contrairement aux écoutes, les drisses sont rarement manipulées à la main. Elles offrent très peu d'allongement. Il faut enfin distinguer les modèles très techniques (type Dynema ou Spectra) qui seront à réserver aux unités de course.