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Publier une annonceQuatre questions à… Christian Marbach, président du conseil d’administration du port de La Rochelle
10/12/2015
L’extension du port de La Rochelle est achevée. Quelle a été la durée des travaux ?
Les nouvelles places ont commencé à être attribuées à partir d’août 2014 ? Fin 2014, elles l’étaient toutes. Il reste toutefois quelques petites finitions qui vont s’achever à la fin de l’année. Au total, il aura fallu trois ans et demi pour réaliser ces travaux d’extension.
Combien de places ont été créées ? Quelle est la capacité du port désormais ?
Environ 1 200 places ont été créées. Ce qui porte la capacité totale du port à 5 000 places. Sur ces 5 000 places, environ 450 sont réservées aux visiteurs.
Les plus grandes difficultés pour cette extension ont-elles été d’ordre techniques ou administratives ?
Je n’étais pas président au début du projet d’extension du port, mais les plus grandes difficultés sont généralement d’ordre administratives. Le projet datait quand même des années 90. Des difficultés techniques ont eu lieu lors de l’effondrement d’une digue dont les fondations n’ont pas supportées le surpoids, mais elles ont été rapidement surmontées.
Le projet de port à sec dans le secteur de La Palice est-il toujours d’actualité ?
Oui. Et là encore, les difficultés sont d’ordre administratives. La CCI doit nous céder un terrain qui doit être dépollué auparavant. Aujourd’hui, des discussions sont en cours entre l’Etat et la CCI au sujet de cette dépollution. A terme, 300 places seront créées dans un premier temps. Ensuite, il y a la possibilité d’étendre le port à sec jusqu’à 800 ou 900 places. Ce site est un port de pêche toujours très actif, mais sur lequel se situent de nombreuses friches que l’ensemble des collectivités souhaitaient exploiter. L’idée d’un port à sec à cet endroit est donc une excellente idée, d’autant plus que dans notre secteur, nous manquons cruellement de cales de mise à l’eau. En outre, ce site se trouve au bout de l’autoroute qui arrive à La Rochelle. Ce projet devait voir le jour cette année, mais à cause des difficultés administratives, il est repoussé à l’année suivante.