A l'essai : Bénéteau Barracuda 7

Après le Barracuda 9, le constructeur français Bénéteau présentait, aux derniers salons d’automne, le Barracuda 7. Cette unité de pêche reprend les codes esthétiques de son grand frère, avec une timonerie très avancée sur le pont et dotée d’un pare-brise vertical. Afin de dégager un vaste cockpit et de libérer deux passavants latéraux, elle est assez petite et ne peut pas accueillir plus de deux personnes. Le siège pilote est confortable et le copilote bénéficie d’une petite banquette sur bâbord, qui renferme de grands coffres et peut en option abriter un évier. Dépourvue de porte, la cabine située en contrebas offre un couchage double, dont la sellerie est optionnelle, ainsi qu’un petit cabinet de toilette où, là encore, les WC sont en option.

Une timonerie bien trop petite

Le volume de la cabine est assez restreint et son accès n’est pas aisé en raison d’un dénivelé trop important avec le plancher de la timonerie. Les deux portes latérales débouchent sur des passavants étroits, mais profonds, ce qui autorise une circulation à bord sécurisée. La pointe est équipée d’une banquette, de deux coffres, d’une belle baille à mouillage, et enfin d’un pratique coffre à amarres situé à proximité du davier. L’intégralité de la pointe peut être recouverte par un bain de soleil, une option qui devrait rendre ce bateau plus polyvalent en adoptant un programme familial. Le cockpit, pièce maîtresse du Barracuda 7, a une belle surface qui peut être équipée en option d’un grand vivier installé sous la banquette arrière du côté tribord. Les plats-bords recouverts de bois reçoivent deux porte-cannes et des écubiers pour le passage des amarres. Le plancher abrite trois vastes soutes au volume de rangement important.

Motorisation sobre mais suffisante

Motorisé pour cet essai avec un bloc Honda de 150 chevaux, le Barracuda 7 atteint une vitesse maximale de 30 nœuds, mais dans des conditions de mer difficiles. Sur un plan d’eau plus clément, il serait certainement possible d’améliorer ses performances. Néanmoins, cette motorisation paraît suffisante, surtout pour un programme de pêche ou de balade, les deux principales vocations de ce timonier. La carène totalement inédite s’est montrée plutôt convaincante, même dans la mer formée que nous avions le jour de ce comparatif. Le bateau est sain et relativement confortable, à condition de rester sage avec la manette des gaz dans le gros clapot. L’accroche en virage est correcte et la gîte modérée, aussi bien à l’arrêt qu’en navigation. Esthétiquement réussi, le Barracuda 7 repose sur une carène convaincante ; il est cependant dommage que la timonerie soit si petite et les options trop nombreuses.

La timonerie est très lumineuse, mais en revanche peu habitable. En effet, seulement deux personnes peuvent y prendre place en navigation. 

Le cockpit de 3m2 est plat et profond, et offre de nombreux rangements. La timonerie est légèrement décalée sur bâbord pour dégager un passavant plus larde sur tribord.  

Avec sa timonerie centrale placée en avant et équipée d’un pare-brise vertical, le Barracuda 7 a fière allure.